Il y a 40 ans, le Groupe français d’éducation nouvelle (GFEN) exigeait de parler et écrire pour de « bon » à l’école!” : faire produire d'emblée des textes (et non des phrases) et des types de textes liés à des situations de projets réels, convaincu que sans action du sujet sur son milieu et sur l'objet, il n’y a pas de connaissance possible.
Il va sans dire que nous nous sommes réjouis au moment de l’introduction dans l’institution scolaire, par le biais du Cadre Européen Commun de Référence pour les langues (CECRL) en 2001, d’une conception de la langue comme action, où il s’agissait de faire des choses ensemble, de produire des actions, de mener des projets communs dans lesquels les langues étrangères interviennent nécessairement, où on mettait davantage en avant les réussites que les erreurs et où les attendus devenaient plus explicites pour les apprenants.
Pour autant, nous avons toujours été en vigilance sur un bon nombre d’aspects inquiétants du CECRL, dès sa publication…
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