La question qui se pose à tous les niveaux de l’enseignement, c’est celle de l’autonomie, aussi bien celle dont l’apprenant a besoin pour apprendre, que celle qui est requise dans la langue. Elle n’est pas nouvelle mais elle est de plus en plus récurrente.
Qu’est-ce qu’un apprenant autonome ?
Qu’entend-on par « autonomie langagière » ?
Si les définitions fournies par la recherche sont tout à fait éclairantes, pour autant la partie est loin d’être gagnée. D’une part, nous savons tous que ce n’est pas parce que des ressources sont mises à la disposition des étudiants dans un centre de ressources ou en ligne que les intéressés vont s’en saisir. Ou alors, ce seront toujours les mêmes. Tant il est vrai qu'il y a, d'une part, toujours un écart entre le prescrit et le réel, et que, d'autre part, il n’y a pas d’apprentissage sans médiation. D'où la nécessité d’un cadre qui permette aux étudiants qui entrent à l'université de se construire progressivement une nouvelle posture par rapport à l’apprentissage.