Du plaisir suspect, absent ou prescrit... à la gourmandise

Comment notre espèce, Homo habilis, puis Homo sapiens, dotée génétiquement d’une capacité illimitée à apprendre, a-t-elle pu associer aussi largement l’apprendre à la souffrance, au déplaisir ?
L’accent mis, dans l’époque actuelle, sur la notion de plaisir, de bonheur au travail et dans l’apprentissage ne devient-elle pas une nouvelle injonction issue
du management le plus libéral qui, alors que les conditions de travail et la pression sont de plus en plus intolérables, prône maintenant l’épanouissement individuel au service de l’efficacité et de la rentabilité de l’entreprise ?
Enfin, quand on parle de plaisir, parle-t-on de la sensation plus ou moins durable que l’on éprouve lorsque nos besoins sont satisfaits ou de celle que l’on recherche, que l’on produit et que l’on partage ?

Catégorie: 
Articles publiés dans des revues scientifiques nationales avec comité de lecture
Editeur: 
LIRE ET ECRIRE
Revue / Ouvrage: 
JOURNAL DE L'ALPHA
Numéro: 
219
Pages: 
85-91
Dossier: 
Apprentissage et plaisir
Auteurs: 
Maria-Alice Médioni
Pièce jointe: 
Mots-clés: 
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