situation

Antoni Tàpies (Visite d'exposition)

In MEDIONI M.-A. (2005). L'art et la littérature en classe d'espagnol. Lyon : Chronique sociale (pp. 154-159)

Lorsqu'un enseignant d'espagnol apprend qu'il y a une exposition sur Tàpies tout près de chez lui , il y court. Peut-être l'envie d'y emmener ses élèves va-t-elle le démanger mais il risque immédiatement d'être saisi d'une certaine appréhension devant la difficulté de la tâche : il s'agit d'art abstrait, langue étrangère s'il en est pour la grande majorité des jeunes. L'approche n'est pas facile, l'adhésion immédiate plus qu'improbable.

Les intrus

In GFEN (2002). (Se) construire un vocabulaire en langues. Lyon : Chronique sociale (pp. 107-110)

Il faut rassurer les élèves qui craignent de ne pas comprendre un texte, quand ils ne comprennent pas tous les mots. Il est nécessaire aussi de le faire dans les occasions où la rencontre d'une perturbation risque de les décourager. Cette mise en confiance qui permet de dépasser le moment de déstabilisation doit être construite à travers des situations qui permettent de vérifier qu'on peut dépasser l'obstacle.

Le texte "abîmé"

In GFEN (2002). (Se) construire un vocabulaire en langues. Lyon : Chronique sociale (pp. 103-105)

Il faut avant tout rassurer : ce n'est pas parce qu'on ne comprend pas tout qu'on ne comprend rien ; ce n'est pas parce qu'il nous manque des mots qu'on ne peut pas construire le sens d'un texte. La compréhension des mots est le produit de la compréhension totale. Il s'agit donc de rassurer en proposant des situations où les élèves puissent se rendre compte qu'ils peuvent comprendre beaucoup plus de choses qu'ils ne croient.

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