compréhension

Le texte "abîmé"

In GFEN (2002). (Se) construire un vocabulaire en langues. Lyon : Chronique sociale (pp. 103-105)

Il faut avant tout rassurer : ce n'est pas parce qu'on ne comprend pas tout qu'on ne comprend rien ; ce n'est pas parce qu'il nous manque des mots qu'on ne peut pas construire le sens d'un texte. La compréhension des mots est le produit de la compréhension totale. Il s'agit donc de rassurer en proposant des situations où les élèves puissent se rendre compte qu'ils peuvent comprendre beaucoup plus de choses qu'ils ne croient.

Continuidad de los parques (Julio Cortázar) ou "Le texte littéraire… même pas peur !"

Continuidad de los parques est un texte très connu de Julio Cortázar, auteur argentin célèbre notamment pour ses récits fantastiques que l’on trouve dans de nombreux manuels. Le conte que nous avons choisi de travailler ici, minutieusement construit, tissé, absorbe le lecteur, joue avec lui tout en requérant de sa part un effort pour comprendre son fonctionnement et en reconstruire le sens. Pour ces raisons, il peut paraître difficile à proposer à des élèves souvent pleins d’appréhension face à un texte littéraire.

L'exposition (Saisir les occasions : José María Sicilia - Goya)

In GFEN (1999). Réussir en langues. Un savoir à construire. Lyon : Chronique sociale (pp. 225-230)

Les visites de musées ou d'expos font partie des activités courantes que l'enseignant se propose de travailler soit dans le cadre d'un voyage scolaire, soit à l'occasion d'une exposition temporaire dans la ville ou la région où il se trouve. Or, visiter une exposition ou un musée n'est pas une pratique si coutumière pour tous nos élèves.

La boda (Goya)

Un tableau bien célèbre de Goya, de la série des Cartones, cartons préparatoires pour la fabrique royale de tapis. Ce sont des scènes de genre. Ici, la noce se rend à l'église ou sort de l'église pour se rendre au banquet, par exemple.

Biografía (Gabriel Celaya)

Ce court poème de Gabriel Celaya est bien présent dans les manuels d'espagnol. Trop souvent utilisé pour les formes verbales qu'il contient, il devient prétexte à une leçon de grammaire ou à des réemplois de l'impératif et du subjonctif. Il présente un intérêt important de mise en cohérence entre forme et contenu que l'on peut mettre en évidence dans un travail pour les élèves.

L'accentuation en espagnol

Encore une "bête noire" pour un apprenant d'espagnol, au point que souvent, par le passé, les enseignants "dispensaient" les élèves "de mettre les accents" à l’écrit — du moins pendant les premières années d'apprentissage — en espérant que plus tard, ils en sentiraient davantage la nécessité et pourraient ainsi rétablir ce qui avait été mis temporairement de côté.

La poésie en classe d'espagnol

La culture des enseignants d'espagnol, depuis longtemps déjà, les porte à ne pas séparer la question de la langue de celle de la civilisation, des œuvres d'art. C'est ainsi que les manuels d'espagnol proposent des documents authentiques — tableaux de Picasso, de Miró ou de Goya, poèmes de Lorca ou de Machado, etc. — qui peuvent être des supports à la pratique de la langue dès les premières semaines d'apprentissage. Les goûts personnels, les passions de l'enseignant transparaissent, tout autant que ses objectifs linguistiques, dans le choix des documents qu'il propose à ses élèves.

Pages