conscientisation

El ramo de ojos azules (Octavio Paz)

In MEDIONI M.-A. (2005). L'art et la littérature en classe d'espagnol. Lyon : Chronique sociale (pp. 59-64)

La littérature fantastique est un genre très souvent apprécié par les adolescents. Dans une langue étrangère, ce qui en fait son attrait, se révèle être une difficulté supplémentaire : le lecteur, plongé dans un univers familier, perd progressivement pied pour accéder à un univers où les règles sont autres. Ce plaisir que l'on goûte dans le vertige n'est pas facilement accessible dans une langue qu'on ne maîtrise pas suffisamment. On ajoute de l'étrangeté à l'étrangeté.

Don Quijote de la Mancha (Miguel de Cervantes)

In MEDIONI M.-A. (2005). L'art et la littérature en classe d'espagnol. Lyon : Chronique sociale (pp. 42-50)

Tout comme Picasso, Cervantes est incontournable. El ingenioso hidalgo don Quijote de la Mancha est certainement un des textes les plus publiés et traduits au monde après la Bible. Ne pas le faire rencontrer de temps à autre à nos élèves n'est pas concevable. Pourtant, souvent, nombre d'enseignants craignent d'aborder un tel monument dans des classes qu'on considère comme "faibles", peu "aptes" à entrer dans un texte difficile, dont la langue risque de les décourager.

Conscientiser pour mémoriser

In GFEN (2002). (Se) construire un vocabulaire en langues. Lyon : Chronique sociale (pp. 223-225)

Il y a des classes ou des sections où la quantité de vocabulaire à "ingurgiter" est impressionnante. C'est le cas par exemple des classes préparatoires où les listes de vocabulaire sont monnaie courante ainsi que les interrogations écrites de vocabulaire par thèmes.

Changer le point de vue

In GFEN (2002). (Se) construire un vocabulaire en langues. Lyon : Chronique sociale (pp. 219-222)

Tout le monde, élèves et enseignants, s'accorde à penser et à dire que pour apprendre le vocabulaire, il faut le manipuler, le remobiliser dans d'autres contextes, dans ses propres phrases… Certains pensent également, comme on le voit dans l'enquête analysée dans la deuxième partie de cet ouvrage, qu'il faut bien se résoudre à répéter et à imiter.

Devine à quel mot je pense ?

In GFEN (2002). (Se) construire un vocabulaire en langues. Lyon : Chronique sociale (pp. 211-213)

On peut comprendre et mémoriser du vocabulaire de différentes façons, y compris par la traduction. Mais c'est encore mieux si on peut l'insérer dans un réseau de sens qui permette de le mobiliser plus rapidement. Ce réseau de sens, on peut le construire dans des activités spécifiques. Mais c'est à chacun de le faire, même si cela passe obligatoirement par l'interaction avec les autres.

Des listes, des listes, des listes… oui, mais à inventer

In GFEN (2002). (Se) construire un vocabulaire en langues. Lyon : Chronique sociale (pp. 207-210)

Les listes de vocabulaire, on l'a dit et redit, les enseignants et les élèves interrogés dans notre enquête nous l'ont répété, c'est haïssable ! Sans doute, est-ce le plus mauvais moyen d'apprendre parce que le plus dénué de sens pour celui qui doit les apprendre. Le sens a été mis par celui qui les a élaborées : thème, utilité, rappel, etc. Celui qui les reçoit n'a qu'une chose à faire : accepter, subir.

La mise en scène

In GFEN (2002). (Se) construire un vocabulaire en langues. Lyon : Chronique sociale (pp. 175-178

La pratique habituelle du commentaire de document ne permet pas l'utilisation d'un type de vocabulaire plus familier, plus quotidien et de formes linguistiques comme l'ordre et l'interdiction, l'obligation, le conseil, etc., adressés à des pairs.

L'interview

In GFEN (2002). (Se) construire un vocabulaire en langues. Lyon : Chronique sociale (pp. 171-173)

Quoi de plus classique que d'apprendre à se présenter, dire qui on est, se décrire, parler de soi, en classe de langues ? C'est un exercice maintes fois répété et néanmoins peu satisfaisant car si la première fois, il peut sembler amusant aux élèves, au bout de 3 ans, par exemple, il tend à perdre l'attrait de la nouveauté.

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