In GFEN (2002). (Se) construire un vocabulaire en langues. Lyon : Chronique sociale (pp. 223-225)
Il y a des classes ou des sections où la quantité de vocabulaire à "ingurgiter" est impressionnante. C'est le cas par exemple des classes préparatoires où les listes de vocabulaire sont monnaie courante ainsi que les interrogations écrites de vocabulaire par thèmes.
Certes, l'exigence est importante et il faut que ces élèves acquièrent, très rapidement, une aisance dans la langue et des connaissances solides. Mais pourquoi faudrait-il que ce soit déconnecté d'un travail sur le sens, le contexte, la culture ? C'est, au contraire, en ancrant toujours le vocabulaire dans un vécu, un réel, une expérience et une pratique qu'il peut le mieux se construire et se mémoriser. Les meilleures listes ne sont-elles pas celles qu'on fabrique, en sachant exactement pourquoi on les a fabriquées, de telle ou telle façon ?