mémorisation

Conscientiser pour mémoriser

In GFEN (2002). (Se) construire un vocabulaire en langues. Lyon : Chronique sociale (pp. 223-225)

Il y a des classes ou des sections où la quantité de vocabulaire à "ingurgiter" est impressionnante. C'est le cas par exemple des classes préparatoires où les listes de vocabulaire sont monnaie courante ainsi que les interrogations écrites de vocabulaire par thèmes.

Changer le point de vue

In GFEN (2002). (Se) construire un vocabulaire en langues. Lyon : Chronique sociale (pp. 219-222)

Tout le monde, élèves et enseignants, s'accorde à penser et à dire que pour apprendre le vocabulaire, il faut le manipuler, le remobiliser dans d'autres contextes, dans ses propres phrases… Certains pensent également, comme on le voit dans l'enquête analysée dans la deuxième partie de cet ouvrage, qu'il faut bien se résoudre à répéter et à imiter.

Devine à quel mot je pense ?

In GFEN (2002). (Se) construire un vocabulaire en langues. Lyon : Chronique sociale (pp. 211-213)

On peut comprendre et mémoriser du vocabulaire de différentes façons, y compris par la traduction. Mais c'est encore mieux si on peut l'insérer dans un réseau de sens qui permette de le mobiliser plus rapidement. Ce réseau de sens, on peut le construire dans des activités spécifiques. Mais c'est à chacun de le faire, même si cela passe obligatoirement par l'interaction avec les autres.

Des listes, des listes, des listes… oui, mais à inventer

In GFEN (2002). (Se) construire un vocabulaire en langues. Lyon : Chronique sociale (pp. 207-210)

Les listes de vocabulaire, on l'a dit et redit, les enseignants et les élèves interrogés dans notre enquête nous l'ont répété, c'est haïssable ! Sans doute, est-ce le plus mauvais moyen d'apprendre parce que le plus dénué de sens pour celui qui doit les apprendre. Le sens a été mis par celui qui les a élaborées : thème, utilité, rappel, etc. Celui qui les reçoit n'a qu'une chose à faire : accepter, subir.

La re-création de texte

In GFEN (1999). Réussir en langues. Un savoir à construire. Lyon : Chronique sociale (pp. 77-81)

Cet atelier s'inspire largement de celui créé et publié par Henri Bassis, en 1984 et animé très souvent à la fois dans des classes du primaire et du secondaire et dans des stages de formation d'adultes. En classe de alngue, il est tout aussi opératoire pour "s'approprier des formes et des niveaux de langage produits par des auteurs qui se sont exprimés avec une maîtrise reconnue par beaucoup".