L'enseignant peut-il aider l'élève à se confronter plus facilement à des situations nouvelles en lui permettant de réfléchir à ses stratégies ?
Comment faire pour que les apprentissages fonctionnent dans d'autres situations, face à des problèmes nouveaux ? Comment faire pour que le savoir ne reste pas prisonnier du contexte d'apprentissage ?
Cette question, c'est celle du transfert des apprentissages.
Du point de vue de certains enseignants s'il ne s'opère pas, c'est par défaut d'entraînement. Une fois l'apprentissage réalisé, il conviendrait selon eux de favoriser les automatismes.
Pour d'autres, si le transfert ne s'opère pas "spontanément", il pourrait être facilité grâce à la formalisation des opérations suivantes : métacognition - décontextualisation - repérage des structures du problème ou de la situation - repérage des analogies avec d'autres situations - recontextualisation des procédures.
Cette proposition est contradictoire (mais non opposée) à l'installation d'automatismes. Elle est fondée sur le postulat qu'il existe un petit nombre d'opérations mentales fondamentales, communes à de nombreux apprentissages et non complexes (exemple : pouvoir comparer).
Cependant, au-delà de la prise de conscience des opérations mentales à mettre en jeu, les chercheurs précisent qu'il faut également prendre conscience des opérations sociales/et affectives, des opérations culturelles et des opérations techniques".
Attentes, situations et transfert des apprentissages
Catégorie:
Articles publiés dans des revues scientifiques nationales avec comité de lecture
Date:
Octobre, 2007
Editeur:
GFEN
Revue / Ouvrage:
DIALOGUE
Numéro:
126
Pages:
39-44
Dossier:
Défis pour l'éducation
Auteurs:
Maria-Alice Médioni
Pièce jointe:
Mots-clés: