Débuter en langues. Conclusion

S’agissant de la question des débuts dans l’apprentissage de la langue, il nous a paru indispensable de lier le plus étroitement possible le travail qui se fait à l’école primaire et au collège, en tentant d’en montrer la complémentarité et la nécessité d’articuler l’action des uns et des autres, dans la reconnaissance de l’expertise des différents acteurs. Nécessité aussi de rendre cohérent, pour l’apprenant, le travail attendu de part et d’autre et la continuité souhaitable dans les apprentissages. Rien de moins stimulant que de voir que ce que l’on a appris peut ne pas être pris en considération… aussi bien chez l’apprenant que chez l’enseignant.
(…)
Loin de l’entreprise de Sisyphe condamné à pousser, seul et désespérément, un rocher qui lui échappe et le ramène à un éternel recommencement, le travail du Secteur Langues du GFEN, se veut pensée et action collectives de mise en partage, d’échange, de vigilance constante, de coups de main, pour faire avancer ensemble un projet vers un but difficile à atteindre, certes, mais dont les contours deviennent chaque fois plus compréhensibles. Et pour les zones d’ombre qui existeront toujours — c’est la caractéristique même de la connaissance, objet non fini, dont les limites sont sans cesse repoussées —, la recherche du collectif se veut un défi permanent pour y parvenir.

Catégorie: 
Parties d’ouvrages collectifs
Editeur: 
Chronique sociale
Revue / Ouvrage: 
Débuter en langues. Pratiques de classe et repères pour enseigner
Pages: 
315-317
Auteurs: 
Maria-Alice Médioni
Pièce jointe: 
Mots-clés: