Violence et construction des savoirs

On parle beaucoup de violence. Mais la pense-t-on vraiment ?

En janvier de cette année 1999, nous avons animé un stage, proposé à l’IUFM sous un intitulé quelque peu déconcertant, Violence et construction des savoirs, accrocheur, nous ont dit certains, racoleur, nous ont reproché d’autres.

Pour nous, ce stage était dans la continuation du Colloque Education et violence - Ecole, Famille, Cité à l'initiative du GFEN Rhône, en partenariat avec la ville de Vénissieux et avec le soutien du Ministère de la Ville et qui avait réuni 180 personnes les vendredi 16 et samedi 17 janvier 1998, à Vénissieux. Ces deux journées de travail nous avaient permis de mener une réflexion à laquelle nous pouvions, nous semblait-il, inviter d’autres enseignants, dans le cadre de la formation continue. Tout le problème était de passer de la formule colloque, qui allie ateliers et interventions magistrales avec invités prestigieux cautionnant en grande partie la démarche, à la formule stage, qui demande des formes de travail différentes, même si un certain nombre d’ateliers issus du colloque ont été réutilisés.

L'hypothèse du Colloque et du stage c'était d'aller vers le terrain des savoirs, de déplacer la réflexion de la violence vers les savoirs, trop négligés. Nous essaierons ici de montrer comment nous avons procédé.

Catégorie: 
Articles publiés dans des revues scientifiques nationales avec comité de lecture
Editeur: 
GFEN
Revue / Ouvrage: 
DIALOGUE
Numéro: 
94
Pages: 
32-35
Dossier: 
Mais où sont passés les savoirs ?
Auteurs: 
Maria-Alice Médioni et Gérard Philippe
Pièce jointe: 
Mots-clés: