Lors d'un stage sur la consolidation des acquis, avec Guy Journet, s'est posé le problème de
l'erreur, des erreurs qui reviennent toujours, et de la nécessité de stimuler le doute chez les
apprenants. On avait évoqué l'idée de demander aux élèves, chaque fois qu'il y avait production
écrite, de souligner tout ce qui présentait un caractère douteux pour eux, tout ce dont ils n'étaient
pas sûrs.
Cette idée m'avait séduite. En effet, comment faire en sorte que l'élève devienne détecteur de
l'erreur ? Si on lui fait souligner ce dont il n'est pas sûr, on l'oblige à prendre position : il a le
devoir de savoir.
De retour dans la classe, lors d'un travail sur la conquête et la colonisation de l'Amérique (il
s'agissait de mettre en forme un travail sur documents), je mets ce principe à exécution... Ils ne
soulignent rien, ou quasiment rien, à mon grand étonnement.
C'est moi qui doute complétement à la fin... Que s'est-il passé ?