Yo no soy trapacero Les Gitans, entre fascination et rejet

Tour à tour objets de fascination et de rejet, les Gitans occupent une part importante dans notre imaginaire, nourrie notamment par les faits divers que ne manquent pas de rapporter les journaux. Pour les uns ils évoquent la liberté, la solidarité et le soin apporté aux enfants et aux anciens, la musique et la danse « qu’ils ont dans le sang » ; pour les autres, ce sont de vulgaires « voleurs de poules », des délinquants, des tricheurs, des escrocs (trapaceros), les femmes sont des diseuses de bonne aventure...

En 2015, la Fundación Secretariado Gitano produit une campagne intitulée Yo no soy trapacero [je ne suis pas un escroc, pour promouvoir la culture gitane et lutter contre les stéréotypes et la discrimination subie par la communauté gitane.

La vidéo qui sert de support à cette campagne est le point de départ de la situation d’apprentissage présentée ici. Cette proposition de travail tente d’aborder la “question vive” des Gitans avec le souci de faire opérer un déplacement par rapport aux préjugés et stéréotypes qui y sont communément associés, sans créer des discussions sans fin et fomenter de nouvelles polémiques.

Auteurs: 
Maria-Alice Médioni