Version longue de l'Edito publié dans la revue Cahiers pédagogiques (CRAP)
Nous vivons une situation intéressante, du point de vue de la question des langues. Jamais nous n'avons assisté à tant de discours et de promesses quant à leur promotion. Depuis l'école primaire où l'apprentissage précoce se généralise et se précise, jusqu'à l'université avec l'apparition, par exemple, d'une nouvelle certification en langue, le CLES (Certificat de Compétence en Langue de l'enseignement Supérieur) qui permet aux étudiants d'acquérir une compétence opérationnelle dans des situations authentiques. La nécessité des langues et de leur diversification ne cesse d'être affirmée, l'apprentissage est renforcé : dédoublement des cours en terminale, enseignement de la LV1 dès le CE et de la LV2 dès la 5ème à partir de la rentrée 2005.
D'autre part, la prise en compte du Cadre Européen Commun de Référence pour les langues (CECR) se confirme : les orientations retenues mettent l'accent sur la nécessité de penser les apprentissages en termes de séquence, de développer les compétences de compréhension et d'expression par des activités appropriées, élaborées à partir de supports actualisés, diversifiés, d'intégrer l'évaluation aux apprentissages, de penser l'apprentissage des langues dans une perspective actionnelle.