Le cadre : un amphi, un CM — cours magistral — intitulé « Apprentissage et didactique des
langues » en L3 ,1 1h45. Alors, comment traiter dans ces conditions la question de la
grammaire ou du vocabulaire en langues, par exemple ?
Comment les mettre en activité dans un environnement si hostile : l’enseignant doit
transmettre en un temps record un contenu extrêmement dense à des étudiants qui, dans leur
parcours, sont confrontés pour la première fois à cet enseignement obligatoire, sans en
connaître les concepts les plus élémentaires la plupart du temps. Ils viennent de spécialités
totalement différentes : historiens, psychologues, économistes, linguistes, sociologues, etc., ils
préparent — préparaient, devrais-je dire — le concours de l’IUFM.
Pour autant, ils ont tous une représentation de la grammaire et du vocabulaire, par leur
expérience d’élèves et d’étudiants. C’est donc sur ces représentations, expériences et
souvenirs que je vais m’appuyer pour les mettre en éveil, en interrogation… et les aider à tirer
profit de l’exposé, malgré l’intensité du moment.