Un atelier pour explorer la figure du monstre et ce qu’elle dit de nous : quelles représentations du monstre privilégie-t-on ? à quelles peurs est-il associé ? faut-il l’anéantir ? comment peut-on l’apprivoiser ?
Le travail peut se faire dans le cadre d’un ensemble réunissant :
- The monstrejo , un « petit » film d’animation qui est une merveille de drôlerie et d’intelligence ;
- un extrait d’une bande dessinée, Mot ;
- un autre extrait tiré d’un roman, Amado monstruo.
Habitués comme ils le sont à mémoriser sans réfléchir et à appliquer, sans analyser, les élèves ont beaucoup de mal à lâcher des "recettes" qui les sécurisent, même si elle les induisent en erreur, le plus souvent.
In MEDIONI M.-A. (2005). L'art et la littérature en classe d'espagnol. Lyon : Chronique sociale (pp. 196-204)
Un énorme succès et un des rares films cubains largement distribué en France et proposé aux élèves étudiant l'espagnol. Cet enthousiasme est sans doute dû au jeu des acteurs, particulièrement à la prestation extraordinaire de Jorge Perugorría, dans le rôle de Diego, et à la vision critique développée par le cinéaste .
Au lycée, l’enseignement des langues, si l’on se réfère aux Instructions Officielles, a pour objectif de contribuer à la formation de la personnalité, à l’expression d’un jugement personnel, à la synthèse, à l’autonomie. D’autre part, on y préconise l’exploitation de documents de toute nature susceptibles d’enrichir la culture des élèves dans le domaine de la langue étrangère étudiée. Le cours doit être actif et interactif, la priorité étant donnée au dialogue et au débat.
Le débat est à la mode, et particulièrement dans la classe de langue où la fameuse "tâche finale" supposée clore une séquence — dans une conception réductrice de ce que l'on nomme "la perspective actionnelle" introduite par le CECRL — se réduit à cette seule invitation quand d'autres propositions seraient peut-être tout aussi ou plus appropriées.
Les représentations que nous avons sur un sujet, quel qu'il soit, influencent grandement l'approche que nous en avons. Les jeunes hispanistes, même après 2, voire 3 ans d'étude, lorsqu'ils arrivent en 2de , après avoir étudié des poèmes de García Lorca, Antonio Machado, commenté des tableaux de Picasso ou de Goya..., continuent à ne voir dans l'Espagne que le pays des vacances, du soleil, des plages, et parfois aussi, de la corrida, du flamenco et de la paella.
Comment aborder un sujet d’actualité — "le mur de la honte" qui sépare les Etats-Unis du Mexique — et l’ouvrir à la prise de conscience d’un phénomène plus général (les différents murs de séparation à travers le monde).
Le débat autour de cette femme à qui le prix Nobel de la paix a été décerné en 1992 puis qui a été l'objet d'attaques virulentes par la suite, peut faire l'objet d'un travail intéressant sur les enjeux véritables de la situation actuelle en Amérique Latine.