Encore une "bête noire" pour un apprenant d'espagnol, au point que souvent, par le passé, les enseignants "dispensaient" les élèves "de mettre les accents" à l’écrit — du moins pendant les premières années d'apprentissage — en espérant que plus tard, ils en sentiraient davantage la nécessité et pourraient ainsi rétablir ce qui avait été mis temporairement de côté. Outre le fait que cela ne faisait que renforcer chez les élèves l'idée que l'on pouvait fort bien se passer de cet accent, cet évitement ne pouvait donner lieu plus tard à la compréhension de la fonction distinctive de l'accentuation en espagnol, comme par l'effet d'une baguette magique.
La première difficulté, en effet, réside dans la focalisation sur l'accent écrit, la partie visible, puisque l'enseignement des langues est encore trop basé sur l'écrit, ce qui occulte la question de l'accent tonique qu'il est important de faire construire aux élèves francophones.