J’ai été chargée, avec d’autres collègues, au Lycée Jacques Brel de Vénissieux, de mettre en place des animations en vue de former les délégués-élèves. Cette fonction, traditionnelle et obligatoire (on ne conçoit pas de classe sans délégués), présente de nombreuses difficultés et les élèves, soit la boudent, par peur des risques encourus, soit s’y précipitent, par désir d’exercer un pouvoir auquel ils ne pourraient prétendre sans cela.