In MEDIONI M.-A. (2011). Enseigner la grammaire et le vocabulaire en langues. Lyon : Chronique sociale (pp. 147-154)
Le genre des noms en espagnol semble ne pas poser de problème aux élèves : le féminin est en –a ; le masculin est en –o. Pourtant, les enseignants le savent, le problème est beaucoup plus complexe. En même temps, cette surgénéralisation opérée par les élèves est une étape de la construction de l’interlangue qu’il faut faire évoluer vers davantage de complexification. C’est donc à partir du moment où les élèves sont parvenus à cette étape que l'on peut proposer un moment de réflexion qui permette d'observer plus finement le fonctionnement du genre.
Cette situation a été proposée en classe de CE1 dans sa première version , à la suite d'un travail sur le genre des noms en français. Je l’ai utilisée et l'utilise aujourd'hui, remaniée, dans les groupes A1 et A2, aussi bien dans le secondaire que dans le supérieur, ou en formation.