In MEDIONI M.-A. (2011). Enseigner la grammaire et le vocabulaire en langues. Lyon : Chronique sociale (pp. 235-245)
Lorsqu'un problème surgit dans la classe, on voudrait souvent pouvoir trouver le bon exemple, la mini-situation opératoire pour faire réfléchir les élèves. Parce que je me suis retrouvée maintes fois "en panne" et frustrée de ne pas avoir saisi l'occasion, je me suis constitué une banque d' "exercices" que j'ai toujours "sous la main". Dans un premier temps, je préparais toujours un certain nombre de photocopies d'avance, mais désormais, grâce aux nouvelles technologies, je peux aussi projeter les "exercices" en classe, dès que le besoin se fait sentir.
J'ai donc constitué des corpus à observer — souvent puisés dans les ouvrages de grammaire que j'utilise —, à partir desquels les élèves ou les étudiants doivent pouvoir tirer des conclusions, seuls, puis en groupes. Je les utilise donc quand surgit un problème auquel ils se heurtent, lors d'une correction, quand ils buttent sur un obstacle et que les connaissances partagées ne peuvent pas aider à le surmonter. Le point commun de ces "exercices" c'est que le plus important, ce n'est pas de trouver la bonne réponse — le plus souvent, ce n'est pas ce qui est requis — mais de comprendre le problème et de trouver des règles de fonctionnement.
En voici un certain nombre, accompagnés de quelques commentaires : les temps composés, mucho/más/muy, les accents, acordarse/recordar, les adverbes en -mente, prépositions ou pas, por et para.