Le contexte : la guerrilla en Colombie. Sujet brûlant. Comment l’aborder ? Le choix s’est porté sur un texte de Santiago Gamboa qui pose le problème de l'engagement et permet d’analyser les différentes réactions des personnages présentés par rapport à la guerrilla.
Le débat autour de cette femme à qui le prix Nobel de la paix a été décerné en 1992 puis qui a été l'objet d'attaques virulentes par la suite, peut faire l'objet d'un travail intéressant sur les enjeux véritables de la situation actuelle en Amérique Latine.
Le principe de cet atelier — davantage utilisé en mathématiques est bien connu : il s'agit de susciter des questions plutôt que d'en poser. Dans le cas présent, l'association de documents complémentaires oblige à des mises en relation et à des formulations d'hypothèses différentes selon les individus. L'insolite vient du fait que les élèves n'ont pas à répondre à des questions sur le texte, mais à la consigne qui les invite à sortir du cadre étroit des questions "classiques".
S'attaquer à une figure de cette dimension n'est pas une mince affaire : adulé et honni à la fois, il symbolise tous les maux rattachés à "la destruction des Indes" pour les uns, l'aventure et l'utopie pour les autres. L'affaire se complique du fait que perdurent un certain nombre d'énigmes concernant le personnage : ses origines, ses objectifs réels, la fortune de ses restes après sa mort… Tout cela en fait un personnage historique et mythique à la fois dont on a envie d'approfondir la personnalité mais dont l'ampleur effraie tout aussitôt.
L'accent placé sur la compétence communicative par le CECRL a mis à l'ordre du jour la compréhension comme une des activités langagières à travailler en priorité dans les classes de LE, dans la mesure où jusqu'à l'avènement du Cadre, cette activité langagière était plutôt le parent pauvre, l'activité privilégiée étant celle de la production de type commentaire, généralement, et particulièrement en espagnol.
Depuis quelques années, CECRL oblige, on "découvre" l'importance de la compréhension dans l'enseignement-apprentissage des langues et de ce qu'il faudrait mettre en place pour travailler cette activité langagière.
Apprendre à se présenter est un des ”classiques ” du début d’année dans le cours de langue. Pour autant, les tâches proposées aux élèves sont souvent strictement scolaires et ne correspondent pas à de véritables situations sociales. Si nous y réfléchissons, quand sommes-nous amenés à nous présenter en déclinant notre identité complète et en précisant un certain nombre de nos caractéristiques physiques et psychologiques ? Dans des cas extrêmement limités.