apprentissage

Devine à quel mot je pense ?

In GFEN (2002). (Se) construire un vocabulaire en langues. Lyon : Chronique sociale (pp. 211-213)

On peut comprendre et mémoriser du vocabulaire de différentes façons, y compris par la traduction. Mais c'est encore mieux si on peut l'insérer dans un réseau de sens qui permette de le mobiliser plus rapidement. Ce réseau de sens, on peut le construire dans des activités spécifiques. Mais c'est à chacun de le faire, même si cela passe obligatoirement par l'interaction avec les autres.

Des listes, des listes, des listes… oui, mais à inventer

In GFEN (2002). (Se) construire un vocabulaire en langues. Lyon : Chronique sociale (pp. 207-210)

Les listes de vocabulaire, on l'a dit et redit, les enseignants et les élèves interrogés dans notre enquête nous l'ont répété, c'est haïssable ! Sans doute, est-ce le plus mauvais moyen d'apprendre parce que le plus dénué de sens pour celui qui doit les apprendre. Le sens a été mis par celui qui les a élaborées : thème, utilité, rappel, etc. Celui qui les reçoit n'a qu'une chose à faire : accepter, subir.

La mise en scène

In GFEN (2002). (Se) construire un vocabulaire en langues. Lyon : Chronique sociale (pp. 175-178

La pratique habituelle du commentaire de document ne permet pas l'utilisation d'un type de vocabulaire plus familier, plus quotidien et de formes linguistiques comme l'ordre et l'interdiction, l'obligation, le conseil, etc., adressés à des pairs.

L'interview

In GFEN (2002). (Se) construire un vocabulaire en langues. Lyon : Chronique sociale (pp. 171-173)

Quoi de plus classique que d'apprendre à se présenter, dire qui on est, se décrire, parler de soi, en classe de langues ? C'est un exercice maintes fois répété et néanmoins peu satisfaisant car si la première fois, il peut sembler amusant aux élèves, au bout de 3 ans, par exemple, il tend à perdre l'attrait de la nouveauté.

Ecrire un abécédaire

In GFEN (2002). (Se) construire un vocabulaire en langues. Lyon : Chronique sociale (pp. 161-164)

Plutôt que de fournir le vocabulaire, faisons-le chercher, trouver. Plutôt que de distribuer des listes comportant les mots utiles pour comprendre un texte, faisons-les fabriquer par les élèves pour explorer, enrichir un champ thématique ou lexical, des listes de toutes sortes à échanger, à améliorer, à poursuivre, à justifier… Mais surtout des listes qui ne soient pas rebutantes !

Les questions préalables

In GFEN (2002). (Se) construire un vocabulaire en langues. Lyon : Chronique sociale (pp. 111-115)

Pour permettre d'accéder à la compréhension d'un texte ou de tout autre document, on peut aussi poser des questions… à condition que ce soient des questions préalables, mises à la connaissance des élèves avant même le document à étudier.

Les intrus

In GFEN (2002). (Se) construire un vocabulaire en langues. Lyon : Chronique sociale (pp. 107-110)

Il faut rassurer les élèves qui craignent de ne pas comprendre un texte, quand ils ne comprennent pas tous les mots. Il est nécessaire aussi de le faire dans les occasions où la rencontre d'une perturbation risque de les décourager. Cette mise en confiance qui permet de dépasser le moment de déstabilisation doit être construite à travers des situations qui permettent de vérifier qu'on peut dépasser l'obstacle.

Le texte "abîmé"

In GFEN (2002). (Se) construire un vocabulaire en langues. Lyon : Chronique sociale (pp. 103-105)

Il faut avant tout rassurer : ce n'est pas parce qu'on ne comprend pas tout qu'on ne comprend rien ; ce n'est pas parce qu'il nous manque des mots qu'on ne peut pas construire le sens d'un texte. La compréhension des mots est le produit de la compréhension totale. Il s'agit donc de rassurer en proposant des situations où les élèves puissent se rendre compte qu'ils peuvent comprendre beaucoup plus de choses qu'ils ne croient.

Pages