littérature

Le monstre, ce héros

A partir de trois formes d’expression artistique — film d’animation, BD et roman — un atelier pour explorer la figure du monstre et ce qu’elle dit de nous : quelles représentations du monstre privilégie-t-on ? à quelles peurs est-il associé ? faut-il l’anéantir ? comment peut-on l’apprivoiser ?

Le travail se fait dans le cadre d’un ensemble réunissant :
- The monstrejo, un « petit » film d’animation qui est une merveille de drôlerie et d’intelligence ;
- un extrait d’une bande dessinée, Mot ;
- un autre extrait tiré d’un roman, Amado monstruo .

Don Quichotte – Les moulins à vent

Comment proposer le texte original de Cervantes, en l'occurence l'épisode des moulins ? Langue
du XVII°, longueur du texte 1
, "manque de culture" des élèves, contexte… tout concourt à rendre
l'entreprise difficile. Pour autant, faut-il se priver mutuellement du plaisir et de la richesse des
grandes œuvres ? Il faudra partir de ce que connaissent les élèves, même si c'est peu de choses,
pour les amener à appréhender le personnage de Don Quichotte et l'aventure des moulins dans
leur complexité.
Cet atelier a été conçu pour un niveau A2.

El ramo de ojos azules (Octavio Paz)

In MEDIONI M.-A. (2005). L'art et la littérature en classe d'espagnol. Lyon : Chronique sociale (pp. 59-64)

La littérature fantastique est un genre très souvent apprécié par les adolescents. Dans une langue étrangère, ce qui en fait son attrait, se révèle être une difficulté supplémentaire : le lecteur, plongé dans un univers familier, perd progressivement pied pour accéder à un univers où les règles sont autres. Ce plaisir que l'on goûte dans le vertige n'est pas facilement accessible dans une langue qu'on ne maîtrise pas suffisamment. On ajoute de l'étrangeté à l'étrangeté.

Don Quijote de la Mancha (Miguel de Cervantes)

In MEDIONI M.-A. (2005). L'art et la littérature en classe d'espagnol. Lyon : Chronique sociale (pp. 42-50)

Tout comme Picasso, Cervantes est incontournable. El ingenioso hidalgo don Quijote de la Mancha est certainement un des textes les plus publiés et traduits au monde après la Bible. Ne pas le faire rencontrer de temps à autre à nos élèves n'est pas concevable. Pourtant, souvent, nombre d'enseignants craignent d'aborder un tel monument dans des classes qu'on considère comme "faibles", peu "aptes" à entrer dans un texte difficile, dont la langue risque de les décourager.

Continuidad de los parques (Julio Cortázar) ou "Le texte littéraire… même pas peur !"

Continuidad de los parques est un texte très connu de Julio Cortázar, auteur argentin célèbre notamment pour ses récits fantastiques que l’on trouve dans de nombreux manuels. Le conte que nous avons choisi de travailler ici, minutieusement construit, tissé, absorbe le lecteur, joue avec lui tout en requérant de sa part un effort pour comprendre son fonctionnement et en reconstruire le sens. Pour ces raisons, il peut paraître difficile à proposer à des élèves souvent pleins d’appréhension face à un texte littéraire.

La re-création de texte

In GFEN (1999). Réussir en langues. Un savoir à construire. Lyon : Chronique sociale (pp. 77-81)

Cet atelier s'inspire largement de celui créé et publié par Henri Bassis, en 1984 et animé très souvent à la fois dans des classes du primaire et du secondaire et dans des stages de formation d'adultes. En classe de alngue, il est tout aussi opératoire pour "s'approprier des formes et des niveaux de langage produits par des auteurs qui se sont exprimés avec une maîtrise reconnue par beaucoup".

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